Quand les préjugés priment sur les valeurs sociale et religieuse, difficile union entre deux amoureux de classes sociale différente.

 

Je m’appelle Hawa Dem journaliste mauritanienne aujourd’hui, je vais faire bouger les lignes dans ce podcast en vous présentant le récit d’une jeune femme confrontée aux problèmes de castes.

Fatou, la vingtaine révolue est entrepreneuse, propriétaire d’un salon de coiffure, elle gagne dignement sa vie. Mais les choses n’ont jamais étaient facile pour elle. Jeune fille, elle avait voulu se marier avec un jeune homme issu d’une caste que ses parents ont jugées inférieure à la sienne. Pour la punir sa maman l’avait séquestrée.

« J’avais un copain (thiouballo ) qui signifie pêcheur en poulaar que j’aimais beaucoup et lui aussi m’aimer mais ma mère refusé elle ne voulait même pas que je fasse la connaissance du thiouballo alors que je l’aimé et c’étais mon copain quand on m’envoi a la boutique je passais chez lui quand j’allais vendre de la crème glace j’allais chez lui et il me donnait l’argent total de la vente juste pour rester auprès de lui. Après quand ma mère est au courant que j’étais chez le thiouballo elle m’attacher avec des chaînes et me dit de ne pas sortir de la maison, on me chaînait près des toilettes sous le chaud soleil. »

Fatou a dû vivre malheureuse à cause du refus de ses parents elle continu à vivre son amour en cachette jusqu’à ce que naisse son premier enfant.

«  Mais même après cela je continuer a aller le voir quand j’allais acheter du beurre je suis auprès de lui jusqu’au jour ou je suis tombé enceinte de lui.

Quand j’ai su que j’étais en état de grossesse ma mère ne l’avait pas su le jour ou ils ont su que je continuer a fréquenté le thioubalo mon beau père et ma mère mont tellement frappé qu’ils ont pris un morceau de bois l’ont posé sur mon ventre c’est a ce moment que j’ai crier et leur ai dit que j’étais enceinte c’est a ce moment qu’ils ont arrêté les coups et sont aller voir le thiouballo et il n’a pas nier la grossesse et c’est la que ma mère a commencé a chauffer pour amener une dispute. Apres cela mon copain s’est occupé des ordonnances il a acheté le 1er le 2 ème et quand la troisième ordonnance a pris un peu de temps ma mère est aller créer un scandale chez eux a crier chez mon copain et au final mon copain a nier la paternité de mon enfant disant que je voulais juste vous arranger mais je l’ai pas mis enceinte alors que moi je connaissais que lui et je partais que chez lui après ca ma mère ma dit que maintenant tu aura la dignité de ne plus le fréquenté et après cela ma mère a continuer a s’occuper de mes ordonnances du suivis de ma grossesse des échographie jusqu’à que naisse mon enfant . Quand mon enfant est né, c’est ma mère qui s’est occupée du baptême, la famille de mon copain ne se sont pas pointé après le baptême   ».

Une fois que sa fille sevrée la mère de Fatou lui imposa un mariage forcé.Une fois que sa fille sevrée la mère de Fatou lui imposa un mariage forcé.

« ma mère ma mis dans un mariage forcé d’un homme que je ne connaissais pas j’ai fait avec lui 1 an de mariage j’ai vécu l’enfer avec lui chaque jour des histoires a la fin quand j’en ai eu marre j’ai demandé le divorce dans la rue accompagné de mon ami lui aussi était avec son ami en lui demandant le divorce et c’est comme ca qu’i me la accordé et je lai plus revu depuis ce jour de retour chez ma mère j’ai continuer avec le thioubalo et c’est a cause de cela que ma mère ma redonné un autre mari qui est sérère j’ai fait avec cet homme 3mois je suis tombé enceinte mon mari et il est parti au Sénégal je n’ai plus eu de nouvelle depuis ce jour c’est après que je suis parti chez ma tante ma mère ma ordonné de revenir chez elle ma donné une petite chambre que je payer a 15mil soit disant qu’elle n’allais pas m’héberger gratuitement ».

Le mariage de Fatou avec cet homme n’a duré que 1 année  divorcée et en état de grossesse Fatou se débrouille en vendant des cacahuètes

« malgré mon état de grossesse je travailler comme femme de ménage dans des maisons avec mon ventre et mon petit enfant que je combinais avec la vente de cacahuète jusqu’au jour ou j’ai rencontré un français qui était venu acheté des arachides il est reparti ensuite il est resté un long moment sans revenir a son retour il ma posé des questions quoi que pourquoi je vendais des arachides tout en étant enceinte avec ma petite fille a mes cotes je lui ai expliqué tout ce que j’ai traversé et la il ma proposé de travailler chez lui en tant que femme de ménage j’ai travailler pour lui pendant quelques mois arrivé a terme il ma demander d’arrêter et de me reposer et lui de lui demander tout ce dont j’ai besoin même les échographies les visites prénatales et l’accouchement il sen occupé et le jour de ton accouchement je t’amener dans un hôpital ou tu sera pris en charge a partir de 300mil et tu accouchera dans de bonnes conditions et il ma fait promettre de l’appeler le jour de l’accouchement.

Le jour de l’accouchement je lai pas appelé, c’est ma mère qui la contacté, il est venu et a payer les frais d’hospitalisation. Et après cela, on est tous rentré à la maison avec le bébé et de retour à la maison après le baptême, j’ai appelé mon mari qui était au Sénégal pour lui demander le divorce quelques mois après le français m’a demandé en mariage et on s’est marié, je remercie Dieu, car depuis lors, je suis heureuse avec lui.

Tout ce que je viens de vous dire si ma mère m’avait donné a l’homme que j’aime, je n’aurais pas à endurer tout ca je ne ferais pas la rencontre du sérère ainsi que le français et si c’était le cas, je serais en ce moment avec le seul homme que j’aime et que mes enfants seront de même père  ».

Fatou a remporté la victoire face à une société ou les castes ont la peau dure.

Ce que j’aimerais voir changé est les mentalités de certaines familles dans notre société, le volet familial est trop imprégné dans les mariages, c’est ce qui fait que des gens évitent de prendre des décisions avec ce que veulent les familles.

De nos jours, il faut que les familles laissent les jeunes fassent leur choix.

Je souhaite que les familles laissent les jeunes se marier quelques soit la communauté quelque soit l’ethnie ou il appartient, les laisser vivre leur vie.

Sérère : groupe ethnique comme les halpularrs

Thiouballo : groupe ethnique poulaar, mais qui ne sont pas de lignée 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.